Quand un dauphin est pris dans les filets d’un chalutier, les pêcheurs appellent ce type d’événement une « prise accessoire ». Car le dauphin a beau être une espèce protégée en France, il y a une exception : les « captures accidentelles dans les engins de pêche » sont tolérées, comme c’est spécifié dans un arrêté du 1er juillet 2011.

Ces victimes collatérales de la pêche sont essentiellement des Delphinus delphis, des dauphins communs. Généralement, leurs carcasses sont rejetées à la mer et beaucoup s’échouent sur les côtes françaises. Depuis janvier 2019, près de 600 dépouilles de cétacés ont ainsi été retrouvées sur des plages, la plupart tués par des chaluts. En 2019, on en comptait 900 sur toute l’année.

L’organisation de défense des océans Sea Shepherd traque les chalutiers pour filmer ces prises accessoires et les dénoncer. Explication en images.