Non à l’accord de Theresa May et non à une sortie sans aucun accord. Les députés britanniques ont voté contre la perspective d’un « no deal », mercredi 13 mars au lendemain d’un premier vote contre la seconde version de l’accord négocié par la première ministre avec Bruxelles.

Ce vote représente un nouvel échec de taille pour Theresa May, qui avait proposé un texte différent de celui qui a été adopté après amendement : la motion gouvernementale a été amendée, excluant un « no deal » même au-delà de la date de sortie de l’UE fixée par les traité au 29 mars.

Comme le prévoit le calendrier de cette semaine cruciale fixé par le gouvernement, le Parlement se retrouvera jeudi pour un troisième vote sur le Brexit, cette fois les élus se prononceront pour une prolongation de la date prévue de l’activation de l’article 50 du traité de Lisbonne, la disposition qui fixe à deux ans le processus de sortie d’un membre de l’UE.

« Décider »

Près de trois ans après avoir voté, en juin 2016, pour quitter l’Union européenne, le Royaume-Uni, profondément divisé, ne parvient pas à se décider sur la manière de partir.

Dans ce contexte incertain, l’institut officiel OBR a réduit à 1,2 % sa prévision de croissance pour 2019.

Comme l’a résumé le ministre de l’environnement Michael Gove mercredi, jusqu’à présent la Chambre des communes a été très bonne pour dire non, mais « elle doit désormais décider ce qu’elle veut ».

Car à Bruxelles, on attend des précisions, surtout si le Royaume-Uni veut obtenir un délai.

Notre sélection d’articles pour comprendre le Brexit