Le 1er février 2018, la commission de discipline de la Ligue de football avait prononcé le huis clos des espaces réservés dans le stade de l’OM aux Fanatics, aux Yankees et au CU84 lors de la recontre contre le FC Metz. / JEAN-PAUL PELISSIER / REUTERS

L’Association nationale des supporters ((ANS) a annoncé, mercredi 13 mars dans un communiqué, qu’elle avait obtenu du tribunal administratif de Paris l’annulation d’un huis clos partiel prononcé à l’encontre de Marseille par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP). Cette sanction avait été appliquée lors d’un match contre Metz, le 2 février 2018.

« Par jugement du 12 mars 2019, le tribunal a donné raison à l’ANS et a annulé ce huis clos au motif que la commission de discipline a méconnu son devoir d’impartialité », a expliqué l’association dans son communiqué.

Cette dernière avait saisi la justice au motif que le président de la commission de discipline de la LFP, Sébastien Deneux, avait, selon elle, manqué à son devoir d’impartialité.

L’ANS avait mis en avant un entretien paru dans le quotidien L’Equipe le 21 novembre 2017, dans lequel M. Deneux « annonçait sa volonté de réprimer durement les supporters du PSG, de Saint-Etienne, de l’OM et de Bordeaux, accusés selon lui d’utiliser trop d’engins pyrotechniques et de vivre dans un sentiment d’impunité ».

L’association, après avoir demandé à M. Deneux « de se récuser des dossiers concernant ces clubs », constatant qu’il n’avait « jamais répondu à notre demande », avait décidé de saisir la justice en février 2018. La LFP a fait appel du jugement.