Le candidat à l’investiture démocrate Beto O’Rourke le 16 mars à Waterloo, dans l’Iowa. / BEN BREWER / REUTERS

Beto O’Rourke, star montante du parti démocrate et prétendant à l’investiture pour l’élection présidentielle américaine en 2020, avait récolté 6,1 millions de dollars en 24 heures de campagne, a indiqué lundi 18 mars son équipe, une performance bien meilleure que celles de ses nombreux adversaires.

L’ancien élu du Texas, défait dans la course au Sénat à l’automne dernier après une campagne lui ayant néanmoins permis d’accéder à la notoriété, s’est joint jeudi dernier au bal des prétendants démocrates. « En tout juste 24 heures, les Américains à travers ce pays se sont rassemblés pour prouver qu’il était possible de mener une véritable campagne présidentielle de terrain – une campagne par nous tous, pour nous tous, qui ne réponde pas (…) aux entreprises et aux intérêts particuliers mais au peuple », a déclaré Beto O’Rourke, cité dans un communiqué.

Dons sur internet

Le quadragénaire originaire d’El Paso, ville à la frontière avec le Mexique, a promis, comme de nombreux autres prétendants à l’investiture démocrate, de ne pas accepter de dons des entreprises et des groupes de campagne (PAC), qui recueillent des fonds pour soutenir un candidat. Ces 6,1 millions de dollars ont été récoltés sur internet, a précisé son équipe de campagne.

Le Texan, qui avait récolté 79 millions de dollars pour sa campagne contre le républicain Ted Cruz à l’automne dernier, a coiffé au poteau Bernie Sanders, le sénateur du Vermont ayant revendiqué 5,9 millions de dollars de dons en une journée pour sa deuxième campagne à l’investiture démocrate.

Road-trip de campagne

Quelques heures après avoir annoncé son souhait de déloger Donald Trump de la Maison Blanche, Beto O’Rourke – Robert de son vrai prénom – s’était lancé sur les routes de l’Iowa. Un « road trip » de 1 347 kilomètres dans cet Etat qui sera le premier à voter pour la primaire.

Beto O’Rourke, 46 ans, s’est ensuite rendu dans le Wisconsin. Il était lundi dans le Michigan et devait également se rendre dans l’Ohio.

Barack Obama l’avait emporté dans ces quatre Etats du « Midwest » lors des présidentielles 2008 et 2012. Mais c’est le républicain Donald Trump qui y avait gagné en 2016.