Une arrestation, le 28 janvier 2016, à Disneyland Paris à Marne-la-Vallée. / BERTRAND GUAY / AFP

Un mouvement de foule s’est produit, samedi 23 mars au soir, dans le parc d’attractions Disneyland Paris. Il a été provoqué par un bruit provoqué par un problème d’escalator ou d’ascenseur qui a fait craindre des détonations, rapportent des sources concordantes.

« Fausse alerte, les forces de sécurité confirment qu’il n’y a pas de menaces », a rapporté le ministère de l’intérieur dans un tweet en anglais, démentant les rumeurs rapidement relayées sur Twitter. « Suite à un bruit probablement dû à un ascenseur ou un escalator, il y a eu un mouvement de foule », a expliqué une source proche de l’enquête.

Conformément à son protocole de sécurité, le parc situé en Seine-et-Marne a confiné ses visiteurs le temps de lever les doutes, a précisé cette source.

La préfecture de Seine-et-Marne a, elle, fait savoir que le mouvement de foule avait fait quelques blessés légers. « Opération de sécurité de police terminée. Quelques blessés légers liés au mouvement de foule », a-t-elle tweeté.

« Tout le monde croyait à un attentat »

Contacté par l’Agence France-Presse (AFP), un visiteur du parc a raconté avoir été « confiné » dans le restaurant Planet Hollywood où il dînait. « On était en train de manger tranquillement » et « des personnes sont rentrées dans le restaurant en courant » vers 22 heures, a affirmé Jonathan Vincent, qui a finalement pu quitter les lieux peu avant 23 heures.

Venue à Disney avec sa soeur et ses deux enfants de 10 et 16 ans, Alexia a elle décrit à l’AFP un « énorme mouvement de panique ». « Personne ne comprenait ce qui se passait. On ne savait pas où aller. J’étais séparée de mes enfants, j’ai eu très peur. Ma soeur m’a appelée, j’ai réussi à les rejoindre. On s’est tous cachés derrière les caisses. Ca a duré cinq minutes, peut-être moins. Les plus longues de ma vie », raconte cette Parisienne de 38 ans.

« Tout le monde croyait à un attentat. Mon fils m’a dit de mettre mon portable en silencieux. Ma fille voyait les gens pleurer, elle s’est mise à pleurer aussi. Au bout de quelques minutes, on nous a fait sortir par l’arrière. C’était plein de policiers partout », poursuit-elle. « Personne ne nous a expliqué ce qui se passait. Les employés ne savaient pas non plus, ils étaient angoissés pour leurs collègues. On ne savait pas ce qui s’était passé. »

Disneyland Paris, première destination touristique privée d’Europe, compte deux parcs à thèmes, sept hôtels d’une capacité de 5 800 chambres, deux centres de convention offrant un service complet et un golf. Il a accueilli plus de 320 millions de visiteurs depuis son ouverture en 1992.