La Chambre des communes a approuvé mercredi 27 mars à une très large majorité un texte validant le report du Brexit. Le texte a été approuvé par 441 voix tandis que 105 députés se sont exprimés contre le report.

Les élus étaient, en outre, appelés à se prononcer sur une série de motions indicatives destinées à dégager une majorité sur des propositions alternatives au « deal » conclu en novembre 2018 par la première ministre Theresa May à Bruxelles. Les huit options ont été rejetées par les Communes :

  • La motion « b », qui dispose que le Royaume-Uni quittera l’Union européenne (UE) sans accord le 12 avril.
  • La motion « d », qui propose un accord « marché commun 2.0 » avec adhésion au marché unique européen et arrangement douanier.
  • La motion « h » qui suggère que le Royaume-Uni demeure au sein de l’espace économique européen (EEE) et se joigne à l’accord européen de libre-échange.
  • La motion « j », qui propose que l’accord de Brexit intègre un engagement à négocier avec une union douanière permanente et globale portant sur tout le Royaume-Uni.
  • La motion « o » qui suggère que le Royaume-Uni cherche un « managed no-deal » s’il n’est pas possible de trouver un accord de divorce.
  • La motion « k » promue par le Labour qui propose une union douanière et un alignement étroit sur le marché unique.
  • La motion « l » qui appelle à une révocation de l’article 50 si le Parlement ne consent pas à un Brexit sans accord.
  • La motion « m » qui demande un référendum de confirmation de tout accord de divorce.

Le Parlement s’attend désormais à être sollicité une troisième fois par le gouvernement pour qu’il se prononce sur l’accord de retrait conclu entre Londres et Bruxelles, même si le président de la Chambre des Communes a prévenu qu’il n’autoriserait pas ce vote à moins que les termes du texte soient substantiellement modifiés.