Le CIO avait annoncé en novembre 2018 que de nouvelles réanalyses d’échantillons des JO-2012 étaient en cours, faisant « appel aux méthodes scientifiques les plus récentes ». / BARBARA GINDL / AFP

A un an des Jeux olympiques de Tokyo, la natation japonaise doit faire face à un nouveau cas de dopage. La Fédération japonaise a annoncé, vendredi 29 mars, la suspension temporaire de Hiromasa Fujimori après un contrôle antidopage positif à l’éphédrine, un stimulant interdit. Le nageur de 27 ans a subi ce contrôle positif lors des championnats du monde en petit bassin en décembre 2018 en Chine, où il avait récolté deux médailles de bronze en 100 m et 200 m 4 nages.

L’échantillon B ayant confirmé la présence de la substance interdite, une audience à la Fédération internationale de natation (Fina) devra maintenant déterminer la durée de sa suspension. « Je n’ai pas pris volontairement les substances interdites détectées dans mon échantillon d’urine », s’est défendu le nageur dans un communiqué diffusé par la Fédération japonaise.

En mars 2018, Junya Koga, champion du monde sur 100 m dos en 2009 avait également été contrôlé positif après la détection de substances favorisant le développement de la masse musculaire. Suspendu pour une durée de 4 ans, il a fait appel de cette décision auprès du Tribunal arbitral du sport en novembre 2018.

Réanalyses d’échantillons des JO-2012 en cours

Parallèlement, le Comité international olympique (CIO) a également annoncé, vendredi dans un communiqué, que l’haltérophilie azerbaïdjanais Valentin Hristov avait été contrôlé positif au turinabol (stéroïde) aux J0 2012 à Londres, grâce à des réanalyses d’échantillons. Il est déchu par conséquent de sa médaille de bronze.

Le CIO avait annoncé début novembre 2018 que de nouvelles réanalyses d’échantillons des JO-2012 étaient en cours, faisant « appel aux méthodes scientifiques les plus récentes ». Confiées à l’Autorité de contrôle internationale (ITA), elles vont se poursuivre en 2019, alors que le délai de prescription sera atteint en 2020.

Ce programme de réanalyses a permis de révéler plus d’une cinquantaine de cas positifs, et de retirer une vingtaine de médailles des JO-2012, alors que pendant les Jeux, seulement une dizaine de cas positifs avaient été révélés.