La police britannique enquête sur « deux actes de malveillance » visant le réseau ferroviaire et paraissant liés au Brexit. « Il s’agit de tentatives graves et délibérées pour saboter et provoquer des perturbations sur le réseau ferré britannique », a déclaré Sean O’Callaghan, de la police des transports, dans un communiqué, mardi 2 avril. « Notre première évaluation nous conduit à penser que c’est lié à la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne », a-t-il ajouté, sans plus de précisions.

Des employés du rail ont découvert « des dispositifs sur les rails destinés à perturber le service ferroviaire », a indiqué la police des transports, sans donner de détails sur la nature de ces dispositifs retrouvés dans le centre de l’Angleterre, à Yaxley, dans le Cambridgeshire le 21 mars, et à Netherfield, dans le Nottinghamshire, le 27 mars. Selon M. O’Callaghan, « Ces actes étaient destinés à retarder le service et non à endommager les infrastructures », a cependant ajouté M. O’Callaghan.

Samedi, un homme avait été arrêté après avoir passé la nuit sur le toit de la gare de St Pancras à Londres, muni d’un drapeau anglais, entraînant une suspension du trafic des trains Eurostar. Cet incident avait débuté à la fin d’une journée qui a vu des milliers de manifestants pro-Brexit se rassembler à Londres, le jour où le Royaume-Uni était censé quitter l’Union européenne.