A l’entrée de l’Ehpad La Chêneraie, à Lherm, le 31 mars. / ERIC CABANIS / AFP

L’enquête sur la mort de cinq résidents d’une maison de retraite à Lherm, près de Toulouse, a permis de détecter une « toxi-infection alimentaire », a annoncé, jeudi 4 avril, le procureur de Toulouse, Dominique Alzéari.

Lors d’un point de presse, il a toutefois précisé qu’aucune précision sur les bactéries incriminées n’était disponible, affirmant, par ailleurs, que « rien ne permet d’objectiver un acte volontaire ». Il a également annoncé qu’une information judiciaire allait être prochainement ouverte mais qu’il était « trop tôt pour rechercher des responsabilités individuelles ».

Dès l’annonce des décès survenus dimanche soir, l’agence régionale de santé (ARS) avait déclaré que la suspicion première était celle d’une intoxication alimentaire. Les autopsies pratiquées sur les cinq victimes, quatre femmes et un homme âgés de 72 à 95 ans, indiquent que « deux décès sont dus à des arrêts respiratoires après un choc toxique », tandis que les analyses se poursuivent pour les autres, a ajouté le procureur. « Il n’y a pas d’étouffement objectivé par autopsie », a-t-il également fait savoir, alors que La Dépêche du Midi avait évoqué comme possible cause de certains décès des étouffements pour cause de vomissements.