Magic Johnson a annoncé son départ, lors d’une conférence de presse, le mardi 9 avril. / Richard Mackson / USA TODAY Sports

Mardi 9 avril au soir, sonnait le coup d’envoi du dernier match de la saison des Los Angeles Lakers. C’était également le dernier pour Earvin « Magic » Johnson. A la surprise générale, il a annoncé qu’il quittait son poste de président des Lakers, un poste qu’il occupait depuis février 2017.

« J’aime ma liberté, j’ai une vie magnifique en dehors du basket et je suis très content de retourner à cette vie », a ajouté le quintuple champion NBA avec les Lakers.

Magic Johnson, 59 ans, a laissé entendre qu’il était en désaccord avec les autres dirigeants des Lakers sur l’avenir de l’entraîneur Luke Walton, en sursis à l’issue d’une saison décevante pour la franchise californienne malgré l’arrivée de la superstar LeBron James. « [Luke Walton] pourra comme ça conserver son poste et construire son équipe et la coacher comme il le souhaite », a-t-il expliqué.

Johnson a assuré qu’il n’avait pas averti de sa décision la présidente exécutive et co-propriétaire de l’équipe Jeanie Buss, qu’il a présenté à plusieurs reprises comme « sa sœur » et qui l’avait convaincu de prendre la présidence de la franchise il y a un peu plus de deux ans.

Eliminés de la course aux play-offs

La démission de Johnson est l’épilogue d’une saison 2018-19 qui a vu la deuxième franchise la plus titrée de l’histoire manquer les play-offs pour la sixième année de suite.

Les Lakers avaient pourtant bien débuté la saison et étaient 4e de la conférence Ouest fin décembre lorsque LeBron James s’est blessé aux adducteurs. Il a alors manqué dix-sept matches et son équipe ne s’est pas remise de sa longue absence. Elle a plongé au classement et n’a pas réussi à se relancer malgré le retour de « King James ».

Johnson a toutefois assuré que son équipe de toujours « allait dans la bonne direction ». « Avec l’arrivée d’une autre superstar, avec LeBron et nos jeunes joueurs talentueux, nous serons OK (…) on va avoir une équipe à suivre, a-t-il prévenu. Si cela n’était pas le cas, je serais sans doute resté, mais je suis heureux. »