Au château Carbonnieux, à Cadaujac, près de Bordeaux, le 2 avril. / GEORGES GOBET / AFP

La météo a été plus que favorable pour les vignobles en 2018, qui ont produit 292,3 millions d’hectolitres, selon les chiffres publiés, jeudi 11 avril, par l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV). Un record. Il faut remonter à 2004 pour trouver un niveau comparable de remplissage des cuves. Un rebond après, il est vrai, une année 2017 historiquement faible, à 250 millions d’hectolitres.

Pas de surprise, toutefois, dans le classement mondial, inchangé. L’Italie garde sa couronne de premier producteur mondial (54,8 millions d’hectolitres), suivie de la France (49,1 millions) et de l’Espagne (44,4 millions). La prédominance européenne reste incontestable. L’écart est net avec le quatrième du classement, les Etats-Unis (23,9 millions) et le cinquième, l’Argentine (14,5 millions).

Une consommation stable

La Chine se classe en dixième position (9,3 millions) en termes de production, même si ce pays affiche le deuxième plus grand vignoble en superficie, à 875 000 hectares, en légère progression de 1,2 %. Le premier étant le vignoble espagnol et le français complète le podium. Ces chiffres correspondent à la culture du raisin au sens large.

Du côté de la consommation de vin, l’OIV estime qu’elle est restée stable en 2018, à 246 millions d’hectolitres. L’année a été marquée par un reflux en Chine et au Royaume-Uni. Sachant que les Etats-Unis totalisent le plus gros volume de vin bu dans le monde, avec 33 millions d’hectolitres, en progression de 1,1 %, devant la France (26,8 millions). Les Chinois en ont avalé 18 millions d’hectolitres, un chiffre en baisse de 6,6 %.