Un léger silence, un claquement de langue, puis une réponse inattendue : « Je ne sais rien à propos de WikiLeaks, ce n’est pas mon truc. » Questionné au sujet de l’arrestation de Julian Assange, fondateur de l’ONG qui a déjà révélé nombre de documents confidentiels, Donald Trump a joué la carte de l’amnésie.

En 2016, pourtant, pendant sa campagne pour l’élection présidentielle, il avait fait de WikiLeaks une arme de premier choix contre son adversaire principale : Hillary Clinton. De meeting en meeting, Donald Trump évoque l’affaire qui lui servira à faire trébucher la démocrate : « l’affaire des courriels de Hillary Clinton ».

Alors qu’elle occupait le poste de secrétaire générale des Etats-Unis, elle utilisait une adresse e-mail personnelle, plutôt que le réseau interne de la Maison Blanche. Elle aurait alors échangé des informations gouvernementales et donc, potentiellement confidentielles, via cette adresse.