En plateau, à la radio, parfois sur place, les politiques français ont réagi après l’incendie qui a ravagé la cathédrale Notre-Dame de Paris, lundi 15 avril.

« Je n’ai pas la tête à la politique pendant au moins vingt-quatre heures », a déclaré le soir même le président du groupe La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, alors que le feu dévorait encore la toiture du monument. Une heure plus tôt, il avait interpellé sur Twitter le président Emmanuel Macron, qui devait s’adresser aux Français en direct à 20 heures, suggérant qu’il « se taise » et qu’une « pause politique de vingt-quatre heures serait la bienvenue ».

Outre le président Emmanuel Macron, qui s’est exprimé sur la tragédie une fois sur place dans la nuit, la maire de Paris, Anne Hidalgo, ainsi que la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, ont fait part de leur tristesse, cette dernière parlant d’un « arrachement » à la vue du sinistre.

Plusieurs centaines de pompiers sont intervenus pour maîtriser le feu. Selon le porte-parole de Notre-Dame, il se serait déclaré à 18 h 50. La flèche de la cathédrale s’est effondrée, et « les deux tiers de la toiture de Notre-Dame ont été ravagés », a précisé le général Jean-Claude Gallet, commandant de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris. Les deux tours principales, elles, sont sauvées. Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour « destruction involontaire par incendie ».