Le lycée de Comlumbine, dans le Colorado (Etats-Unis), le 16 avril. / David Zalubowski / AP

Le lycée de Columbine et vingt-et-un établissements scolaires de la région de Denver, dans le Colorado, ont été placés sous surveillance en raison d’une « menace crédible », ont annoncé mardi 16 avril les autorités locales.

Le bureau du shérif du comté de Jefferson a indiqué dans la soirée sur Twitter qu’une jeune femme âgée considérée comme « extrêmement dangereuse » était recherchée par le FBI.

La mesure, appelée « lock-out », a été prise à quatre jours du 20e anniversaire de la tuerie commise dans le lycée de Columbine, situé dans la banlieue de Denver. Le 20 avril 1999, deux élèves lourdement armés avaient tué 12 de leurs camarades et un enseignant avant de se suicider.

Menace générale contre les écoles

Un lock-out n’empêche pas la poursuite des activités scolaires, mais limite les entrées et les sorties des établissements. Les autorités ont demandé aux établissements de prendre des précautions au moment de la sortie des classes en fin de journée.

D’après un porte-parole du bureau du shérif, une jeune femme identifiée comme Sol Pais, âgée de 18 ans, qui résiderait en Floride selon une information du Denver Post, s’est rendue dans le Colorado lundi soir après avoir formulé des menaces d’y perpétrer un acte violent.

« Il s’agit d’une menace générale contre les écoles, ne visant pas une école spécifique », a déclaré Mike Taplin lors d’une conférence de presse, précisant que les autorités locales avaient été alertées par le FBI.

Sur Twitter, le bureau du shérif a fait circuler une photo de la jeune femme, décrite par le FBI comme fascinée par le massacre de Columbine.

Les alertes de sécurité et les exercices d’évacuation sont devenus habituels dans les écoles publiques américaines depuis cette tuerie. Il y a eu 294 lock-out dans les écoles publiques de Denver lors des deux dernières années scolaires, selon des statistiques rapportées par le Denver Post.