Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a supervisé le test d’une arme « tactique », le 16 avril, selon l’agence de presse officielle du régime KCNA. / KCNA / REUTERS

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a supervisé, mercredi, le test d’une nouvelle arme tactique, a rapporté jeudi 18 avril l’agence de presse officielle de Corée du Nord KCNA, sans préciser s’il s’agissait d’un missile ou d’une autre catégorie d’armement.

Le terme « tactique » suggère cependant qu’il s’agit d’une arme de courte portée, et non pas de missiles balistiques ou nucléaires capables de frapper le territoire américain, comme c’est la crainte des Etats-Unis.

Il s’agit du premier test d’arme rendu public par Pyongyang depuis l’échec du deuxième sommet entre Kim Jong-un et le président des Etats-Unis Donald Trump à Hanoï (Vietnam) en février.

Capacités « avérées »

Selon des propos rapportés par KCNA, M. Kim a déclaré que la « finalisation du développement de ce système d’armement constitue un événement de très grande importance pour les capacités de combat » de l’armée nord-coréenne. En novembre 2018, le dirigeant avait inspecté un site d’essais d’une « arme stratégique de pointe développée récemment », rapportait la presse officielle.

Kim Jong-un a déclaré l’an dernier qu’il n’était plus nécessaire pour Pyongyang d’effectuer des tests de missiles balistiques et nucléaires, gelés en amont des négociations sur la dénucléarisation avec Washington, car les capacités nord-coréennes en la matière étaient désormais « avérées ».

Un cercle de réflexion américain a affirmé mardi que des observations satellitaires du réacteur nucléaire nord-coréen de Yongbyon réalisées la semaine dernière montraient des mouvements évoquant une reprise du retraitement de combustible utilisable à des fins militaires.