Un bateau s’est abîmé dans le lac Kivu, situé à l’est de la République démocratique du Congo (RDC), provoquant la mort d’au moins 13 personnes et la disparition de 114 autres. Ce bateau avait embarqué dans la nuit de lundi à mardi « 49 adultes et sept enfants », selon le « manifeste » (liste des passagers) établi par le commissaire fluvial de Kalehe, consulté par l’AFP. Cette liste omet souvent des passagers clandestins.

« Le président de la République a décrété un jour de deuil national [vendredi] à la suite du naufrage », indique jeudi 18 avril la présidence congolaise dans un communiqué. Le président de la République, Félix Tshisekedi, a fait cette annonce dans la région du Sud-Kivu où il se trouve depuis dimanche. Le chef de l’Etat a aussi décidé que le port d’une bouée de sauvetage serait désormais obligatoire pour les passagers embarqués sur le lac.

Des embarcations surchargées

Mardi, la présidence congolaise avait avancé dans un Tweet le chiffre de « 150 disparus », chiffre repris par des grands médias, et le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, qui a proposé son aide à la RDC, a, lui, évoqué de « nombreux disparus ».

En RDC, les naufrages se soldent souvent par des bilans très lourds en raison de la surcharge et de la vétusté des embarcations, de l’absence de gilets de sauvetage à bord des embarcations et du fait que beaucoup de passagers ne savent pas nager.