La Honda n°111 à la lutte avec la Kawasaki n°11, le 21 avril au Mans. / JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP

La Kawasaki numéro 11, en tête durant l’immense majorité des 24 Heures du Mans Motos, a arraché dimanche, au bout d’un suspense incroyable, une victoire qui ne s’est dessinée qu’après 23h53 d’une course folle.

Poussée dans ses retranchements par la Honda n°111 et son spectaculaire pilote venu du MotoGP, Randy de Puniet, la moto n°11 a offert à Kawasaki ses 14es 24 Heures Motos, deuxième épreuve du Championnat du monde d’endurance motocycliste (EWC).

La victoire, qui semblait pourtant promise à la moto verte, n’a été confirmée qu’au terme d’un improbable mano a mano dans la dernière heure, au jeu des ravitaillements et d’une ultime neutralisation de course. « C’est magnifique, c’est une sensation incroyable, peut-être le plus beau jour de ma vie, dans cette course mythique », a réagi le héros de l’équipe SRC-Kawasaki Jérémy Guarnoni, qui était « mort une heure et demie avant la fin » de l’épreuve, qu’il remporte aux côtés de l’Espagnol David Checa et du Français Erwan Nigon.

Seule moto parmi les favoris à n’avoir connu ni pépin technique ni chute, la n°11 avait auparavant réalisé une course parfaitement gérée, en résistant d’abord, pendant une nuit agitée, à l’expérimentée Suzuki n°2 de l’équipe SERT, qui termine finalement troisième.
Grâce à cette victoire, obtenue sous un grand soleil, l’équipe de la moto n°11 prend largement la tête du Championnat du monde. Dans la catégorie inférieure, Superstock, c’est la Suzuki n°50 de l’équipe Motors Events qui s’est imposée, avec une 7e place toutes catégories confondues.