A gauche : le président russe Vladimir Poutine (avril à Moscou) ; et à droite : le président nord-coréen Kim Jong-un (october 2018). / ALEXANDER ZEMLIANICHENKO,HANDOUT / AFP

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un va « prochainement » se rendre en Russie pour des discussions avec le président Vladimir Poutine, a annoncé mardi 23 avril l’agence officielle nord-coréenne KCNA, confirmant une annonce du Kremlin jeudi. KCNA ne précise pas le calendrier de cette visite, à l’initiative du Russe.

A Moscou, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a précisé, lundi, que les deux dirigeants étaient en bonne voie pour se rencontrer d’ici la fin du mois. Il s’agira du premier sommet entre les deux hommes depuis que Kim Jong-un a succédé à son père, Kim Jong-il, en 2011.

Le Kremlin avait indiqué la semaine dernière que les deux hommes allaient se réunir en Russie « dans la deuxième moitié d’avril » sans fournir davantage de détails. La rencontre devrait avoir lieu dans le port de Vladivostok, dans l’est du pays, probablement mercredi ou vendredi.

Un soutien international plus large

La Russie entretient des relations plutôt amicales avec Pyongyang et lui fournit une certaine aide alimentaire. Le président Poutine a exprimé depuis longtemps sa disponibilité pour une entrevue avec le Nord-coréen.

Leur rencontre interviendra moins de deux mois après le deuxième sommet entre Kim Jong-un et le président des Etats-Unis Donald Trump, organisé à Hanoï, et qui s’est achevé sans parvenir à un accord sur le sort de l’arsenal nucléaire nord-coréen.

L’homme fort de Pyongyang a rencontré le président chinois Xi Jinping à quatre reprises en l’espace d’un an, mais il cherche actuellement un soutien international plus large dans son bras de fer avec Washington, notent les analystes.

La Russie a déjà demandé la levée des sanctions internationales contre la Corée du Nord, tandis que les Etats-Unis l’ont accusée d’aider Pyongyang à violer certaines de ces sanctions, accusations rejetées par Moscou.