Mercredi 1er mai, le tribunal arbitral du sport (TAS) a rejeté le recours de Caster Semenya contre les règles de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF). L’athlète sud-africaine conteste une mesure qui oblige les sportives hyperandrogènes comme elle, c’est-à-dire qui ont un taux élevé de testostérone, à le faire diminuer pour participer à des compétitions. Détentrice de deux médailles olympiques et trois titres mondiaux, Caster Semenya a toujours rejeté ce type de traitement médical.

L’IAFF va appliquer cette réglementation aux épreuves mêlant force et endurance (du 400 m au mile), où les athlètes hyperandrogènes sont surréprentées : avantage inique, disent les uns ; don naturel, répondent les autres. Retour en images sur dix ans de polémiques au sujet de l’hyperandrogénie de Caster Semenya.