Les opérateurs suivront la publication de l’indice ZEW qui mesure le sentiment économique des investisseurs allemands. / Michael Probst / AP

  • Le sentiment économique des investisseurs allemand

Même si cette semaine est peu chargée sur le front des indicateurs économiques, mardi 14 mai, les opérateurs suivront de près la publication de l’indice ZEW qui mesure le sentiment économique des investisseurs allemands. En effet, comme le rappelle Alexandre Baradez, responsable des analyses de marchés chez IG France, « il s’agit d’un indicateur avancé de l’évolution de la croissance outre-Rhin ». Et, si pour l’instant les experts ne tablent pas sur une reprise rapide de la première économie européenne, le consensus de marché s’attend tout de même à assister à « une poursuite du rebond de cet indice entamé en décembre 2018 », ajoute-t-il.

  • Engie

Le même jour, Engie dévoilera son chiffre d’affaires pour les trois premiers mois de l’année 2019. Le consensus de marché établi par Bloomberg table sur un montant d’environ 21 milliards d’euros, contre 17,55 milliards d’euros au dernier trimestre 2018. L’activité de l’énergéticien ne devrait donc pas être affectée par le désengagement progressif de ses capacités de production d’électricité à partir du charbon. Rappelons en effet qu’Engie a récemment décidé de se focaliser sur le gaz, le nucléaire et les énergies renouvelables, tout en cédant parallèlement ses centrales thermiques à charbon, comme le groupe vient de le faire en Allemagne et aux Pays-Bas, en ce début d’année.

  • Crédit agricole

Le 15 mai, c’est un autre poids lourd du CAC 40, le groupe Crédit agricole qui annoncera son résultat pour le 1er trimestre 2019, dans le sillage de BNP Paribas, de la Société générale, ou encore Natixis la semaine dernière. Les analystes tablent sur un bénéfice par action proche de celui réalisé au dernier trimestre 2018, à 0,31 euro par action d’après le consensus de marché établi par Bloomberg.

Malgré l’environnement actuel de taux d’intérêt très bas qui pèse actuellement sur les comptes de l’ensemble des banques européennes, les investisseurs semblent à nouveau s’intéresser à ce secteur sur fond de rumeurs de rapprochement. En effet, le récent échec du projet de fusion entre Deutsche Bank et Commerzbank pourrait aiguiser l’appétit d’autres établissements financiers européens.

  • Cisco Systems

Le même jour, l’américain Cisco Systems, présent dans l’indice Dow Jones, publiera ses bénéfices réalisés au cours de cette première partie d’année 2019. Ces chiffres seront sans nul doute analysés avec attention par la communauté financière internationale. En effet, la santé financière du géant américain de l’informatique est souvent utilisée par les investisseurs comme un baromètre leur permettant de juger la santé générale du secteur des nouvelles technologies en raison de l’importance prise aujourd’hui par les réseaux informatiques, dont ses routeurs servent à organiser le trafic, et de la diversité de ses activités.

  • Bouygues

Le jeudi 16 mai, ce sera au tour de Bouygues de dévoiler son résultat pour le trimestre écoulé. Malgré le bon cru 2018, à en croire Marc Girault, directeur de la gestion chez HMG Finance, « le résultat 2019 est attendu en baisse de 15 % à 20 % par le marché par rapport à 2018, en raison notamment de provisions portant sur ses activités de construction ». Mais, selon lui, les investisseurs porteront une attention particulière aux chiffres de sa filiale Bouygues Telecom pour savoir si le redressement observé au cours de ces derniers mois se confirme, dans un marché toujours très concurrentiel où la guerre des prix fait toujours rage entre les différents opérateurs présents sur le marché français.

  • Walmart

Ce même jour, Walmart, le numéro un mondial de la distribution, communiquera son bénéfice pour les trois premiers mois de 2019. Le consensus de marché établi par Bloomberg table sur un profit de 1,02 dollar par action. Les bénéfices du distributeur américain devraient continuer d’être portés par « la dynamique actuelle de la consommation des ménages aux Etats-Unis » indique l’analyste Alexandre Baradez, mais aussi par la bonne orientation de ses ventes réalisées dans l’e-commerce, où le groupe de Bentonville continue de monter en puissance, malgré la féroce concurrence d’Amazon.