La Papouasie-Nouvelle-Guinée a envoyé mercredi 15 mai des équipes sur l’île de Nouvelle-Bretagne, dans le nord-est de l’archipel, pour évaluer les dégâts causés par le très violent séisme de magnitude 7,5 qui a frappé dans la nuit et provoqué notamment des coupures d’électricité.

La secousse s’est produite vers 23 heures locales (15 heures à Paris) à seulement 44 km au nord-est de Kokopo, capitale de la province de Nouvelle-Bretagne orientale, selon l’institut américain de géologie USGS.

Des habitants ont déclaré que le courant n’avait pas encore été rétabli mercredi matin et les radios n’émettaient plus. Mais ils n’ont fait état dans l’immédiat d’aucun mort et d’aucun dégât majeur dans les infrastructures.

Des responsables du port voisin de Rabaul, dans le nord-est de la Nouvelle-Bretagne, ont déclaré de leur côté que les installations portuaires n’avaient pas été gravement endommagées et fonctionnaient normalement.

En raison de la précarité des moyens de communication en Papouasie-Nouvelle-Guinée, de la difficulté du terrain et du manque de routes, il faut parfois des jours pour prendre conscience de l’étendue de l’impact des catastrophes naturelles dans l’archipel.

Les Nations unies estiment que 120 000 personnes vivent dans un rayon de 50 kilomètres autour de l’épicentre du séisme de mardi.

Ceinture de feu du Pacifique

La Papouasie se trouve sur la ceinture de feu du Pacifique, théâtre d’une intense activité volcanique et sismique. Rabaul avait été dévastée en 1994 par une double éruption volcanique. En février 2018, un séisme de magnitude 7,5 dans le centre de la Papouasie-Nouvelle-Guinée avait fait au moins 125 morts et détruit des centaines de bâtiments.