Benyamin Nétanyahou à la Knesset, Jérusalem, le 30 avril 2019. / RONEN ZVULUN / REUTERS

Le Parlement israélien a effectué lundi 27 mai un premier pas vers de possibles élections législatives anticipées en votant sa propre dissolution en lecture préliminaire, face à l’impasse des discussions menées par le premier ministre Benyamin Nétanyahou visant former le prochain gouvernement.

Quelque 65 députés ont voté pour le texte, 43 contre et 6 se sont abstenus selon le site de la Knesset. Le vote ne rend pas inéluctables de nouvelles élections car le texte doit encore être approuvé lors de lectures ultérieures, et M. Nétanyahou a jusqu’à mercredi soir pour s’entendre avec ses alliés potentiels pour former une coalition.

Echec cuisant

M. Nétanyahou a remporté les élections législatives du 9 avril, mais a échoué jusqu’ici à conclure un accord de gouvernement. La tenue de nouvelles élections dans de telles circonstances serait une première dans l’histoire d’Israël. Ce serait aussi un échec cuisant pour le premier ministre. Mais Nétanyahou passe pour préférer ce scénario à celui que rendrait possible son incapacité à réunir la majorité espérée d’ici à mercredi soir : que le président Reuven Rivlin confie la tâche de former un gouvernement à un autre député de la Knesset issue des élections du 9 avril.

Benyamin Nétanyahou a jusqu’à mercredi soir pour former une coalition de gouvernement. Il a affirmé qu’il lui restait assez de temps pour former une coalition de gouvernement et éviter des élections « inutiles », dont la perspective se précise pourtant.

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