En Belgique, un pays qui envoie 21 députés à Strasbourg (douze néerlandophones, huit francophones et un germanophone), avec la particularité qu’ils sont élus dans trois « collèges électoraux » différents, c’est l’extrême droite flamande qui est la grande gagnante de l’élection. Le Vlaams Belang, allié de longue date du Rassemblement national, atteint 12 % au niveau national (+ 7,7) et triple sa représentation. Cette formation xénophobe et séparatiste talonne désormais sa rivale nationaliste, l’Alliance néoflamande (N-VA) de Bart De Wever (14,1 %, - 2,7), à laquelle elle ravit un siège.

Les écologistes progressent du côté francophone et néerlandophone mais ne réalisent pas la performance que leur prédisaient les sondages après les manifestations en faveur du climat. Le Parti du travail (gauche radicale) obtient, lui, son premier siège européen.

Le Mouvement réformateur du premier ministre sortant Charles Michel est en net recul et perd un élu, comme son homologue flamand l’Open VLD. Une seule députée de ce parti siégera désormais au côté de Guy Verhofstadt, candidat à la présidence du Parlement. Le PS francophone de Paul Magnette – tête de liste mais qui avait annoncé qu’il ne siégerait pas - réalise également une contre-performance et perd un élu.

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