En Finlande, où la participation à 42,7 % est en hausse, les résultats confirment la tendance observée lors des législatives du 14 avril : un net retrait des centristes et conservateurs, au gouvernement depuis 2015, et une avancée des sociaux-démocrates et surtout de la Ligue verte, deux partis en négociations pour former le prochain gouvernement, sous la direction du social-démocrate Antti Rinne.

Le grand gagnant est le parti écologiste, qui arrive en seconde position pour la première fois de son histoire, avec le meilleur score (16 %) depuis sa création en 1987. « En janvier, j’avais peur que seule ma mère vote pour moi », ironisait dimanche soir Ville Niinistö, tête de liste de la Ligue verte. La question du climat a longtemps été absente du débat public avant de s’imposer comme une priorité ces derniers mois.

En troisième position, les sociaux-démocrates progressent, après leur résultat catastrophique de 2014. Mais ils dépassent à peine les Vrais Finlandais (extrême droite), dirigés par l’eurodéputé Jussi Halla-aho, depuis 2017 et l’implosion du parti, suite au départ des modérés, regroupés au sein de la Réforme bleue. Une formation qui n’a remporté qu’à peine 6 000 voix dimanche.

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