Et si la droite disparaissait de l’échiquier politique ? Alors qu’elle était au pouvoir jusqu’en 2012, la question se pose aujourd’hui de manière sérieuse. Le score historiquement faible des Républicains aux élections européennes (8,48 % des suffrages exprimés) a poussé leur chef de file, Laurent Wauquiez, à démissionner dimanche 2 juin. Mais au-delà d’un souci de gouvernance, c’est l’espace politique même du parti qui se réduit. A sa droite, le Rassemblement national, de Marine Le Pen, a réussi à attirer une forte proportion de son électorat populaire et conservateur. Tandis qu’au centre, l’émergence des macronistes séduit une partie de sa frange modérée.