Leur petit nom 

Les Football Ferns (Fougères du football). Pour leur quatrième participation d’affilée au Mondial, les Néo-Zélandaises tenteront de se qualifier pour les huitièmes de finale pour la première fois de leur histoire. Face aux Pays-Bas, au Canada et au Cameroun, c’est loin d’être acquis.

Calendrier

11 juin : Nouvelle-Zélande - Pays-Bas 15 heures au Havre

15 juin : Canada - Nouvelle-Zélande 21 heures à Grenoble

20 juin : Cameroun - Nouvelle-Zélande 18 heures à Montpellier

Historique en Coupe du monde

Cinquième participation, premier tour en 1991, 2007, 2011 et 2015.

Classement FIFA : 19e

L’équipe qui devrait jouer

Erin Nayler, Meikayla Moore, Abby Erceg, Katie Bowen, Anna Green, Ria Percival, Annalie Longo, Kate Duncan, Ali Riley, Rosie White, Sarah Gregorius.

Le sélectionneur

Tom Sermanni, 64 ans, a pris les rênes de la Nouvelle-Zélande au mois d’octobre 2018. Sa nomination fait suite à une période d’instabilité pour la sélection, qui a connu deux changements d’entraîneur depuis le Mondial canadien. Sélectionneur expérimenté, c’est sa quatrième Coupe du monde féminine, après avoir été à la tête de l’Australie lors des Mondiaux 1995 (premier tour), 2007 et 2011 (deux quarts de finale consécutifs). Il a aussi dirigé l’équipe féminine américaine de 2013 à 2014.

Pourquoi postulez-vous ?

Pour enfin accéder à la phase à élimination directe, après quatre tentatives infructueuses. Avec ma quatrième participation en quatre éditions, je suis devenue une habituée. 

De quelle expérience pouvez-vous vous prévaloir ?

Depuis le départ de l’Australie pour la confédération asiatique en 2006, j’ai remporté les quatre dernières coupes d’Océanie. Lors de la dernière édition, j’ai marqué 43 buts sans en encaisser un seul ! J’ai également atteint les quarts de finale des Jeux olympiques en 2012, mon meilleur résultat dans une compétition intercontinentale. 

Si vous deviez nous donner une qualité ?

J’ai peu d’individualités de renom au sein de mon effectif mais je bénéficie d’un solide collectif, car la base de l’équipe est la même depuis plusieurs années. Je possède de nombreuses joueuses expérimentées. 

Et côté défauts ?

Mon manque d’expérience du très haut niveau me sera probablement préjudiciable. Le niveau de compétitivité de la confédération océanienne pourrait également m’empêcher d’aller loin dans la compétition. 

Ali Riley, en cinq dates :

2007

Première sélection en senior pour Ali Riley, âgée de 20 ans, face à l’Australie (défaite 0-5). Elle est sélectionnée pour sa première Coupe du monde cette même année et dispute les rencontres perdues face au Brésil (0-5), au Danemark (0-2) et à la Chine (0-2).

2009

La latérale néo-zélandaise, née à Los Angeles, débute sa carrière professionnelle aux Etats-Unis à Pali Blues (D2 américaine), avant de rejoindre la première division et le club californien FC Gold Pride en 2010, puis celui de Western New York Flash l’année suivante. Elle remporte deux championnats et est nommée défenseuse de l’année en 2011.

2012

Elle quitte les Etats-Unis en 2012 pour la Suède et le FC Malmö (devenu FC Rosengard en 2013), champion de Suède en titre. Elle y restera six saisons, gagnera trois championnats (2013, 2014, 2015) et trois coupes de Suède (2016, 2017, 2018), et deviendra la meilleure latérale du championnat.

2017

Ali Riley est nommée capitaine de la sélection à l’occasion du Tournoi de Chypre. Elle est aujourd’hui l’une des joueuses les plus expérimentées des Football Ferns (123 sélections, 1 but). Elle a disputé trois Coupes du monde et trois éditions des Jeux olympiques avec la Nouvelle-Zélande.

2018

Après six saisons en Suède, elle rejoint l’Angleterre et signe à Chelsea. Elle ne dispute que neuf matches de championnat, dont deux titularisations, avec le club londonien, qui termine la saison à la troisième place du classement.

… que les Néo-Zélandaises ont inscrit leur premier point en Coupe du monde en 2011, après huit défaites de suite dans la compétition. Face au Mexique, lors du dernier match de la compétition, elles pensaient que la série allait se poursuivre : menées 2-0 à la fin du temps réglementaire, elles ont réussi à égaliser au bout du temps additionnel. « Pour nous, c’est comme d’avoir gagné la Coupe du monde », s’est extasié après cet exploit John Herdman, le sélectionneur de l’époque. Cela valait bien un haka à la fin du match.

Les whitebait, de petits poissons blancs frits ou cuisinés en omelette, sont l’une des spécialités néo-zélandaises. Sans parler du traditionnel fish & chips issu de son héritage britannique, il est possible de déguster des moules vertes, une variété élevée uniquement dans le pays, gratinées au four ou à la sauce de crème de coco. Le pavlova, un gâteau à base de meringue, de crème fouettée et de fruits, est excellent pour finir un repas copieux car, malgré les apparences, il est très léger.