Leur petit nom 

Les Oranje. Il s’agit d’un hommage à la famille royale et surtout à Guillaume d’Orange-Nassau, qui mena une révolte contre les Espagnols pour l’indépendance des Pays-Bas au XVIe siècle. L’orange est présent sur le drapeau des Pays-Bas jusqu’au XVIIIe siècle, avant d’être remplacé par un rouge, plus visible en mer.

Calendrier

11 juin : Nouvelle-Zélande - Pays-Bas 15 heures au Havre

15 juin : Pays-Bas - Cameroun 15 heures à Valenciennes

20 juin : Pays-Bas - Canada 18 heures à Reims

Historique en Coupe du monde

Après 2015, c’est la deuxième participation des Pays-Bas aux phases finales de Coupe du monde. Meilleure performance : huitièmes de finale.

Classement FIFA : 8e

L’équipe qui devrait jouer

Loes Geurts, Kika van Es, Dominique Bloodworth, Merel van Dongen, Desiree van Lunteren, Sherida Spitse, Danielle van de Donk, Jackie Groenen, Lieke Martens, Viviane Miedema, Shanice van de Sanden.

La sélectionneuse

Sarina Wiegman. L’ex-internationale néerlandaise aux 104 sélections a connu une ascension fulgurante. En janvier 2017, elle prend les rennes des Oranje juste avant l’Euro à domicile. Avec son 4-3-3 résolument offensif, elle crée la surprise en menant son équipe jusqu’au titre. Elle est nommée meilleure entraîneure FIFA de l’année dans la foulée. Passée par le système universitaire américain dans les années 1990, elle a d’abord coaché des équipes féminines dans la balbutiante Ligue néerlandaise avant d’assister le sélectionneur Roger Reijners à partir de 2014 en équipe nationale, notamment lors de la dernière Coupe du monde en 2015.

Pourquoi postulez-vous ?

Peut-on imaginer une Coupe du monde sans les championnes d’Europe ? Après notre victoire surprise à l’Euro 2017 à domicile, nous sommes maintenant attendues. En France, nous aimerions retrouver notre statut d’outsider pour faire un deuxième casse.

De quelle expérience pouvez-vous vous prévaloir ?

On ne va pas se mentir, j’ai peu d’expérience. C’est seulement ma deuxième participation à un Mondial et je n’ai jamais été qualifiée pour les Jeux olympiques. Mais quand mes supporteurs me portent, je suis capable de tout. Attention, la France, ce n’est pas si loin des Pays-Bas.

Si vous deviez nous donner une qualité ?

Attention à mes ailières, sur les côtés je peux aller très vite. Je compte dans mes rangs des joueuses offensives qui s’illustrent tous les week-ends en club dans leur championnat respectif, comme la buteuse barcelonnaise Lieke Martens sur son côté gauche, et l’ultrarapide Shanice van de Sanden des championnes d’Europe de l’Olympique lyonnais à droite.

Et côté défauts ?

Mes récents résultats sont en dents de scie. Je suis capable du meilleur comme du pire. Après avoir fini deuxième de mon groupe de qualification pour le Mondial derrière la Norvège, j’ai dû disputer les barrages pour décrocher mon ticket. Dernièrement, je n’ai rencontré aucune grande équipe mondiale et je suis passée à côté de l’Algarve Cup, un tournoi international amical prestigieux, où je ne suis même pas sortie des poules après deux défaites contre l’Espagne et la Pologne.

Lieke Martens, en cinq dates :

1992

En demi-finale de l’Euro, les Néerlandais, tenants du titre, s’inclinent aux tirs au but face au Danemark, invité surprise du dernier carré. C’est le début d’une malédiction pour les Oranje, qui seront éliminés des Euros 1996 et 2000 ainsi que de la Coupe du monde 1998 à chaque fois après des séances de tirs au but. Un mal pour un bien, cette année est aussi marquée par la naissance à Bergen, dans l’est du pays, de Lieke Martens, petit bijou du football chez les femmes.

2010

Âgée de 18 ans, Martens est l’attaquante des Oranje pour l’Euro U19 féminin. L’aventure des Néerlandaises s’arrête en demi-finale mais elle marque les esprits avec quatre réalisations qui la propulsent meilleure buteuse de la compétition.

2011

Elle fait ses débuts en sélection nationale en octobre lors des éliminatoires de l’Euro 2013, mais ne s’impose pas tout de suite comme buteuse, éclipsée par le talent de Manon Melis.

2017

L’attaquante se révèle lors de l’Euro aux Pays-Bas. Ses trois buts, dont un décisif lors de la finale gagnée 4-2 contre le Danemark, lui valent une renommée internationale. Elle devient le visage de cette équipe, championne d’Europe inattendue. En 2017, elle est non seulement élue meilleure joueuse de la compétition mais aussi meilleure joueuse UEFA et meilleure joueuse FIFA. Elle signe dans l’été au FC Barcelone.

2019

Pas étrangère au succès européen des Barcelonnaises, qui se sont hissées en finale de la Ligue des champions, elle est transparente lors du dernier match décisif. Sur son côté gauche, elle peine à percer pour placer les grosses frappes qui l’ont fait connaître. A 26 ans, Martens est attendue dans ce Mondial.

… que dans le groupe E cette année, les Néerlandaises vont retrouver, entre autres, le Canada et la Nouvelle-Zélande. Deux équipes… qu’elles ont déjà affrontées en phase de poule il y a quatre ans. En 2015, les Oranje avaient battu les Néo-Zélandaises sur le fil (1-0) et accroché les Canadiennes, organisatrices (1-1). Malgré une défaite face aux Chinoises (1-0), ces résultats leur avaient permis de se qualifier en huitièmes de finale en faisant partie des meilleures troisièmes. Cette année, c’est le Cameroun, 46e au classement FIFA, qui vient compléter la poule. Une équipe à la portée des Néerlandaises.

Foncez chez votre fromager pour former un beau plateau avec ces spécialités sous-estimées du plat pays. Gouda vieux, edam, leerdam, laissez vous surprendre. Se mariera très bien avec une bière néerlandaise. Amstel, Grolsch, Heineken, on vous laisse le choix parmi les brasseries locales.