• C’était hier

L’Américaine Carli Lloyd (à gauche) a inscrit deux des trois buts de son équipe contre le Chili, dimanche 16 juin. / FRANCK FIFE / AFP

Suède - Thaïlande (groupe F) : 5 -1.

Les Suédoises n’ont laissé aucune chance aux Thaïlandaises, l’écart entre les deux équipes étant par trop important. Mais les Thaïlandaises sont, malgré tout, parvenues à inscrire un but en fin de seconde période. Elles l’ont célébré comme une petite victoire : « ce but nous a fait sourire et nous a remplis de joie », a déclaré à l’issue de la rencontre la sélectionneuse thaïlandaise, Nuengrutai Srathongvian.

Avec ce deuxième succès (elles avaient battu les Chiliennes 1-0 lors du premier match de poule), les Suédoises se sont assurées de l’accès aux 8es de finale. Elles confirment qu’elles figurent parmi les équipes susceptibles d’aller assez loin dans cette Coupe du monde. Elles auront une idée un peu plus précise de leur marge de manœuvre à l’occasion de l’ultime match du groupe F, jeudi 20 juin, contre les Etats-Unis.

Etats-Unis - Chili (groupe F) : 3-0.

Il n’y a pas eu photo. Même si Jillian Ellis, la sélectionneuse de l’équipe des Etats-Unis, a aligné une quasi-équipe B (sept des onze joueuses qui ont débuté n’avaient pas participé au premier match), les Américaines auront été en démonstration et auront récité leur football tout au long de la rencontre contre le Chili. Même si le score final n’aura pas été aussi élevé que contre la Thaïlande (13-0).

Dominatrices dès l’entame du match, les Américaines ont rapidement pris les devants, ouvrant le score à la 11e minute, puis creusant l’écart avec deux nouveaux buts (26e et 35e). Le score est resté inchangé en deuxième période. La gardienne chilienne, Christiane Endler, a évité à son équipe un score beaucoup plus lourd avec quelques arrêts décisifs.

  • C’est aujourd’hui

Chine - Espagne (groupe B), à 18 heures.

C’est en quelque sorte « le choc » du groupe B. Ce match doit décider de la deuxième place directement qualificative pour les 8es de finale. Avant cette rencontre, Chinoises et Espagnoles sont à égalité de points (3). Sans être convaincantes, les « Roses d’acier » ont su rester dans la course en s’imposant, lors de leur deuxième match, face à une équipe d’Afrique du Sud qui a joué une bonne partie du temps regroupée en défense. La Roja, quant à elle, a pu cultiver les regrets après son match contre l’Allemagne. Lors de cette rencontre, la sélection espagnole a fait jeu quasi égal avec l’une des équipes favorites de la compétition.

Afrique du Sud - Allemagne (groupe B), à 18 heures.

Depuis le début de la compétition, l’équipe d’Allemagne a assuré l’essentiel. Elle a remporté deux victoires, contre la Chine et l’Espagne, prenant une bonne option sur la première place de son groupe et une qualification pour les 8es de finale.

Mais « Die Frauen-Nationalmannschaft » n’a pas été convaincante : les deux fois, elle s’est imposée par un score étriqué (1-0). Contre les Espagnoles, les Allemandes, privées de leur meneuse de jeu, Dzsenifer Marozsan (blessée), ont été bousculées. « Nous savons que nous pouvons nous améliorer », a admis la sélectionneuse, Martina Voss-Tecklenburg. Dzsenifer Marozsan devrait être encore absente contre une Afrique du Sud qui a été dominée par la Chine au match précédent et qui, avec deux défaites, est déjà quasi éliminée.

Nigeria - France (groupe A), à 21 heures.

Les Françaises ont déjà en poche leur ticket pour les 8es de finale. Mais elles n’entendent pas relâcher la pression face aux championnes d’Afrique qui s’annoncent peut-être un peu plus consistantes que prévu au vu de leur match contre les Sud-coréennes. « On a un objectif de victoires sur les trois matches de poule », a assuré la gardienne Solène Durand. « Il faudra être vigilantes et s’attendre à un gros défi physique », a prévenu Elise Bussaglia. Ce troisième et dernier match de la phase de poule va donner l’occasion à Corine Diacre, la sélectionneuse, de « faire quelques changements », comme elle l’a expliqué dimanche, plusieurs titulaires ayant donné, ces derniers jours, quelques petits signes de moins bien physique.

Corée du Sud - Norvège (groupe A), à 21 heures : deuxième du groupe A, à égalité de points (3) avec le Nigeria, la Norvège doit vaincre la Corée du Sud pour ne pas avoir à entrer dans les calculs pour accéder aux 8es de finale. Les Norvégiennes vont toutefois aborder ce rendez-vous sans l’une de leurs joueuses majeures : la milieue de terrain Emilie Haavi, 81 sélections, a quitté le groupe après s’être blessée au ligament croisé antérieur du genou droit pendant un entraînement jeudi 13 juin, à Nice.

  • C’est dit

« En lisant la presse en ce moment, on a l’impression que tout est beau, que tout est rose, et que le football féminin en France vit dans le meilleur des mondes. Eh ben moi, je peux vous dire qu’on est à un tournant important pour les clubs français. Et que s’il n’est pas bien pris, cela provoquera un énorme coup de frein. »

Le président de Montpellier, Laurent Nicollin s’est montré, dans un entretien à L’Equipe, pessimiste sur les effets du Mondial pour le quotidien des clubs. « Je suis très content que le Mondial soit un succès mais, derrière, il reste beaucoup de boulot à faire si on ne veut pas que le Championnat s’affaiblisse, et si on souhaite que les tribunes se remplissent », explique-t-il. Le dirigeant met en avant les efforts de la Ligue de football espagnole, qui « alloue à ses clubs 10 millions d’euros ». « Soit notre championnat deviendra plus fort, soit il deviendra quelconque, avec le risque que nos meilleures joueuses choisissent de partir en Espagne ou en Angleterre », prévient-il.

  • C’est lu

En 1971, elles s’étaient affrontées dans ce qui n’était pas encore officiellement une Coupe du monde. C’était à Mexico. En 2019, elles se sont retrouvées. Par hasard. Dans une gare, au Havre. Gill Sayell et Leah Caleb, qui avaient fait partie de l’équipe anglaise en 1971, étaient venues assister au match de l’Angleterre contre l’Argentine. En sortant de la gare, leur attention a été attirée par un groupe de femmes en t-shirts blancs qu’elles identifient comme des Argentines de leur âge. « Nous leur avons demandé si elles étaient de l’équipe d’Argentine de 1971 et elles nous ont répondu oui. Nous leur avons alors expliqué que nous avions joué contre elles. Je ne suis pas sûre qu’elles nous aient crues tout de suite », a raconté Gill Sayell à la BBC. Ces retrouvailles, fruit du hasard, n’ont toutefois pas été très « poussées, en raison de la barrière de la langue, a ajouté Gill Sayel.

  • C’est vu

Le mouvement engagé par les footballeuses américaines afin d’obtenir une égalité de traitement financier par rapport à leurs homologues masculins suscite beaucoup de débats. En tout cas, chez certains supporteurs américains, il a ses défenseurs de la cause, comme on pouvait le constater à Paris, dimanche. Avec même les t-shirts de circonstance.