Wendie Renard auteure du but de la victoire face au Nigéria. / FRANCK FIFE / AFP

  • C’était hier

Nigeria-France (Groupe A) : 0-1. Les Bleues disent merci à l’arbitre. Auteures d’une médiocre prestation, les Bleues ont assuré la première place de leur poule contre le Nigeriagrâce à un penalty de Wendie Renard, mais devront nettement élever leur niveau en huitièmes de finale. La France a maintenant rendez-vous dimanche au Havre pour affronter le troisième du groupe C, D ou E en huitièmes. Même si les calculs sont encore difficiles à faire avant la fin du premier tour, il pourrait s’agir de l’Australie ou du Brésil, dans la poule C.

Les Françaises ont eu besoin d’un scénario rocambolesque pour s’en sortir face aux Nigérianes. Après une faute contre Viviane Asseyi et le recours à la vidéo, l’arbitre a sorti le rouge contre Ngozi Ebere et sifflé un premier penalty, raté par Renard. Puis un deuxième dans la foulée, encore grâce à la VAR, en reprochant à la gardienne d’être sortie trop tôt sur la tentative initiale de la défenseure française…

Les Bleues pourront certes se dire qu’elles ont fait un sans-faute avec trois victoires contre la Corée du Sud (4-0), la Norvège (2-1) et ce triste Nigeria-France. Mais l’éventuel quart de finale qui pourrait avoir lieu contre les Etats-Unis, championnes du monde en titre et impressionnantes depuis le début du tournoi, a de quoi faire peur.

Corée du Sud-Norvège (Groupe A) : 1-2. La Norvège a décroché son billet pour les huitièmes de finale en battant difficilement la Corée du Sud 2-1, à Reims. Les Scandinaves, qui l’ont emporté grâce à deux penalties de Caroline Graham Hansen (4e) et Isabell Herlovsen (50e), terminent à la deuxième place du groupe A avec six points. Les Coréennes ont réduit le score par Yeo Min-ji (78e) et quittent le Mondial avec trois défaites en autant de matches. La Norvège, championne du monde en 1995, affrontera en 8e de finale le deuxième du groupe C, qui sera l’Australie, l’Italie ou le Brésil, samedi à Nice.

La Norvège a difficilement battu la Corée du Sud (2-1), lundi 17 juin à Reims. / LIONEL BONAVENTURE / AFP

Chine-Espagne (Groupe B) : 0-0. La Chine et l’Espagne se sont qualifiées pour les huitièmes de finale après s’être tenues en échec (0-0) lors de leur dernier match de groupe, au Havre, grâce notamment à une très solide prestation de la gardienne chinoise Peng. L’Espagne (4 points) a terminé deuxième du groupe B dominé par l’Allemagne (9 points), grâce à une meilleure différence de but que la Chine. Un cadeau potentiellement empoisonné puisque les Espagnoles pourraient se retrouver dès les huitièmes sur la route du rouleau compresseur américain. Les Chinoises, elles, sont assurées de terminer parmi les quatre meilleures troisièmes, qui seront reversées en huitièmes.

Afrique du Sud-Allemagne (Groupe B) : 0-4. Au rendez-vous des favorites, l’Allemagne a surclassé l’Afrique du Sud (4-0) pour terminer première du groupe B. Les doubles championnes du monde (2003, 2007) peuvent déjà penser à leur 8e de finale, samedi 22 juin à Grenoble, contre l’un des meilleurs troisièmes (du groupe A, C ou D). Après deux victoires étriquées contre la Chine et l’Espagne (1-0 à chaque fois), la Mannschaft est montée en régime, avec la même équipe de départ que contre la Roja.

  • C’est aujourd’hui

La Brésilienne Marta après son penalty transformé face à l’Australie. / PASCAL GUYOT / AFP

Italie-Brésil (Groupe C, 21 heures) : Les Brésiliennes, qui figuraient parmi les favorites du Mondial à l’aube de la compétition, auront fort à faire mardi soir à Valenciennes contre les surprenantes Italiennes, qui ont gagné leurs deux premiers matches : une victoire surprise face à l’Australie (2-1) puis face à la Jamaïque (5-0) leur ont permis de se qualifier pour les huitièmes de finale. La Seleçao, portée par la sextuple meilleure joueuse du monde Marta, n’a de son côté gagné que contre la très modeste Jamaïque (3-0), qui découvrait cette compétition. Les Brésiliennes ont ensuite dilapidé un avantage de deux buts face à l’Australie pour s’incliner 3 à 2. La victoire leur sera donc impérative pour poursuivre leur route dans cette Coupe du monde.

Jamaïque-Australie (Groupe C, 21 heures) : C’est donc l’Australie qui pourrait tirer son épingle du jeu dans le même temps à Grenoble, face aux « Reggae Girlz » qui n’ont plus rien à espérer dans cette compétition hormis sortir avec les honneurs. Avec le même nombre de points que le Brésil mais une différence de buts défavorable (+2 pour le Brésil, 0 pour l’Australie), les Matildas auraient la bonne idée de s’imposer face aux Jamaïcaines. Il n’est pas impossible non plus qu’à l’issue de ce troisième et dernier match de groupe, les deux équipes finissent par se qualifier, puisque les quatre meilleures troisièmes seront aussi reversées en huitièmes.

  • C’est dit

« Pas facile d’être au top de l’actu quand on a internet explorer »

Une pirouette comme seule Vikash Dhorasso en a le secret, pour se tirer d’un mauvais pas. Car le « Substitute » a effectué un retour vers le futur au cours du week-end. Un brin rapide pour dégainer son tweet, l’ancien joueur a salué la joueuse américaine Megan Rapinoe, qui s’est agenouillée pendant l’hymne américaine en soutien à son compatriote Colin Kaepernick.

Cette image et la scène datent de… 2016, lors d’une rencontre de championnat, comme n’ont pas manqué de le rappeler certains internautes. A la décharge de Dhorasso, la buteuse américaine est bien une joueuse militante, et elle a décidé cette année de ne pas chanter l’hymne américain. « Je ne mettrai probablement plus la main sur le cœur, je ne chanterai probablement plus l’hymne national », expliquait-elle avant la compétition. Il n’empêche, même les anciens internationaux pourraient réviser comment être sûr qu’une image trouvée sur internet est authentique ?

  • C’est vu

La Thaïlande a encaissé 18 buts en deux matchs, en comptant l’historique 13 à 0 face aux Etats-Unis. Mais a réussi l’exploit d’en marquer un, face à la Suède, lors de la défaite 5-1, dimanche dernier. Un but qui a déclenché un torrent d’émotions sur le banc des « Chaba Kaew » (leur surnom). « Ce but a une grande portée, a commenté Nuengrutai Srathongvian, la sélectionneuse de la Thaïlande, après la rencontre. Notre préparation a fini par payer, a poursuivi la sélectionneuse, en larmes après le but de ses joueuses. Nous avons eu plus d’occasions aujourd’hui, ce but nous a fait sourire et nous a remplies de joie. Avoir réussi à marquer une fois, c’est un succès relatif, mais nous devons continuer de progresser pour nous approcher des autres superbes équipes de cette Coupe du monde. » Il n’y a pas de petite victoire.