Le rapprochement entre l’Asvel et l’Olympique lyonnais s’est concrétisé. Le club de football présidé par Jean-Michel Aulas est ainsi entré dans le capital des clubs de basket de Villeurbanne (messieurs) et de Lyon (dames), tous les deux détenus par Tony Parker, ont annoncé OL Groupe, LDLC Asvel et Lyon Asvel samedi.

Cet accord, négocié depuis le 22 mars, a été conclu vendredi et présenté samedi 22 juin à l’Astroballe, la salle de l’Asvel, en présence notamment de Jean-Michel Aulas, Tony Parker, Marie-Sophie Obama, présidente déléguée de Lyon Asvel féminin, et Nicolas Batum, directeur des opérations basket pour les deux clubs. « C’est le plus gros deal de l’histoire du basket français. Si on m’avait dit cela il y a cinq ans, je ne l’aurais jamais imaginé. C’est une journée historique pour le club », s’est félicité Tony Parker.

25 % du club masculin et 10 % du club féminin

Avec cet accord, OL Groupe entre dans le capital des deux clubs comme actionnaire minoritaire à hauteur de « 3,4 millions d’euros pour 25 % au sein de LDLC Asvel, 0,3 million d’euros pour 10 % au sein de Lyon Asvel Féminin ».

Parallèlement, un accord stratégique conclu entre les deux parties permettra à l’Olympique lyonnais de bénéficier de l’« image internationale et de la notoriété » du quadruple champion NBA avec les Spurs de San Antonio, « notamment aux Etats-Unis et en Chine, des territoires où OL Groupe entend continuer à se développer ».

Tony Parker, qui vient d’annoncer la fin de sa carrière de basketteur, avait racheté le club de basket de Villeurbanne en 2014. En cinq ans, son budget est passé de 5,3 millions d’euros à 10 millions d’euros. Le nombre d’abonnés a été multiplié par deux (à 1 500) et le taux de remplissage est passé de 75 % à 95 %.

De quoi rêver plus grand, d’autant que les résultats sportifs suivent: l’Asvel mène la finale du Championnat de France deux victoires à une contre Monaco et peut s’adjuger un 19e sacre national en cas de victoire en Principauté samedi soir.