Les Anglaises rencontreront dans le dernier carré soit la France, soit les Etats-Unis. / LOIC VENANCE / AFP

  • C’était hier

Norvège-Angleterre : 0-3.

Le quart de finale face à la Norvège jeudi 27 juin au Havre fut une véritable promenade pour les Anglaises qui ont surclassé leurs adversaires (3-0) et se sont qualifiées pour leur deuxième demi-finale de Coupe du monde en quatre ans. La latérale Lucy Bronze a survolé ce match. C’est elle qui a percé sur son côté droit dès la 3e minute pour offrir une passe décisive à Jills Scott qui a marqué dans le petit filet. C’est encore elle qui était au début de l’action pour servir Nikita Parris qui a fixé la défense à droite avant de servir l’attaquante Ellen White qui n’avait plus qu’à pousser le ballon au fond des filets pour mener (2-0) avant la pause. Puis, elle s’est muée en buteuse avec une frappe forte plein axe sous la transversale d’Ingrid Hjelmseth qui n’a rien pu faire.

Les Anglaises rencontreront dans le dernier carré soit la France, soit les Etats-Unis, qui s’affrontent aujourd’hui à Paris dans le deuxième quart de finale. La sélection dirigée par Phil Neville avait terminé à la 3e place de la Coupe du monde en 2015. Mais après ses deux victoires (3-0) en huitième contre le Cameroun et en quart contre la Norvège, l’équipe fait plus que jamais figure de bonne candidate au titre suprême cette année.

  • C’est aujourd’hui

France - Etats-Unis, à 21 heures au Parc des Princes à Paris.

Il était annoncé avant même le début de la compétition. Il aura lieu ce vendredi soir. C’est « le » choc des quarts de finale : les Etats-Unis et la France vont se disputer le ticket d’accès au dernier carré de la compétition. Sur le papier, l’affrontement peut paraître disproportionné : d’un côté, il y a une équipe (les Etats-Unis) tenante du titre, trois fois championne du monde (en sept éditions), quatre fois médaillée d’or aux Jeux olympiques (en six compétitions), de l’autre, une équipe (la France) qui figure certes au quatrième rang du classement de la Fédération internationale de football (FIFA), mais dont le palmarès international est vierge.

Depuis le début du tournoi, les Américaines ont déroulé leur football. Sans trop de soucis. Jusqu’au match contre l’Espagne, en huitièmes de finale, où elles ont été, pour la première fois, « accrochées » ; leur défense, et notamment leur gardienne, montrant quelques signes de fébrilité. Cela ne leur a pas fait, pour autant, perdre leur (grande) assurance – que certains assimilent à de l’arrogance. Même si elles disent se méfier des Bleues : « Elles ont une excellente équipe, que ce soit en défense comme en attaque », a déclaré l’attaquante Tobin Heath.

Pour les Françaises, ce match se présente comme une finale avant l’heure. « C’est vrai que tout le monde l’attend depuis le tirage au sort », a admis l’entraîneur adjoint des Bleues, Philippe Joly. En vingt-cinq matchs internationaux contre les Etats-Unis, l’équipe de France a été battue dix-sept fois. Elle reste sur une victoire lors du dernier affrontement, en janvier : mais il s’agissait d’un match amical. Aujourd’hui, et même si les Américaines « n’ont pas montré un grand visage » lors de leur dernier match contre l’Espagne, le mot d’ordre, côté français, est « vigilance ! », comme l’a résumé Philippe Joly. Noël Le Graët, président de la Fédération française de football, affirme, lui, « que l’on va faire une grosse performance » : « on joue le match, on le gagne et on va à Lyon » pour les demi-finales et la finale, a-t-il déclaré à L’Equipe, jeudi.

  • C’est dit

« Dans les matchs avec la VAR, si la technologie nous permet de voir une erreur, on ne peut pas l’ignorer. La VAR ne peut pas être aveugle. »

L’ex- (célèbre) arbitre Pierluigi Collina, aujourd’hui président de la commission des arbitres de la FIFA, défend l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR). A celles et ceux qui déclarent que « mesurer au millimètre, ce n’est pas le foot », il a rétorqué lors d’une conférence de presse, mercredi 26 juin, en marge de la Coupe du monde : « Si un but est marqué par un joueur en position de hors-jeu, peu importe qu’il le soit de deux ou de vingt centimètres. Il est hors-jeu, et il n’y a pas de petit ou de grand hors-jeu. » Pierluigi Collina a par ailleurs assuré que le Mondial féminin ne servait pas de test pour la nouvelle règle qui impose aux gardiens et aux gardiennes de but d’avoir un pied sur la ligne au moment du tir d’un penalty : « Nous ne faisons pas d’expérimentation. Nous faisons simplement évoluer les règles du jeu. »

  • C’est vu

A Lyon, qui doit accueillir les demi-finales (2 et 3 juillet) et la finale (7 juillet) de la Coupe du monde, les transports se sont mis à l’heure de la compétition : les arrêts de bus, de métro et de tramway ont été rebaptisés avec les noms des vingt-quatre capitaines des sélections nationales en compétition.

Un arrêt de tramway à Lyon en face de la gare de la Part-Dieu. / Rudy Guidal

  • C’est engagé

Une procédure disciplinaire a été ouverte à l’encontre de la Fédération camerounaise de football « pour violation de l’article 52 (faute professionnelle) et 57 (conduite offensive et fair-play) du code disciplinaire », a annoncé la FIFA, mercredi 26 juin. Cette procédure vise le comportement des joueuses camerounaises lors du huitième de finale contre l’Angleterre : très remontées contre l’arbitrage, celles-ci avaient par deux fois menacé de ne pas reprendre le match. Après la rencontre, le sélectionneur, Alain Djeumfa, avait dénoncé l’arbitrage.

  • C’est lu

Le Parisien a fait la liste des surnoms des Bleues. Ce qui nous a inspiré un quiz sur le sujet.