Le Conseil d’Etat avait annulé cette suspension le 12 avril, ce qui avait permis à l’athlète de courir le marathon de Paris. / THIBAULT CAMUS / AP

Le Conseil d’Etat a refusé, lundi 8 juillet, de suspendre la mesure de suspension de l’athlète Clémence Calvin prise par l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD). La sportive est accusée de s’être soustraite à un contrôle antidopage inopiné au Maroc à la fin du mois de mars.

Par conséquent, Clémence Calvin avait été provisoirement suspendue par l’AFLD de toute participation à des manifestations sportives. Saisi une première fois en urgence, le Conseil d’Etat avait annulé cette suspension le 12 avril, ce qui avait permis à l’athlète de courir le marathon de Paris. Puis, l’AFLD avait de nouveau pris une mesure de suspension provisoire le 25 avril, pour les mêmes faits, après avoir reçu l’athlète.

« Pas de doute sérieux sur la réalité des faits »

« Le Conseil d’Etat a néanmoins estimé qu’il n’y avait pas, au regard des échanges entre les parties, de doute sérieux, en l’état de l’instruction, sur la réalité des faits ayant amené l’AFLD à prendre sa mesure de suspension », explique-t-il dans un communiqué :

« Si, pour l’heure, la durée de cette mesure n’est pas disproportionnée au regard des nécessités de la lutte antidopage, le Conseil d’Etat précise à cet égard que la présidente de l’AFLD devra veiller pour l’avenir à mettre fin à cette suspension dès que celle-ci ne sera plus nécessaire. »

« Après cette procédure d’urgence, le Conseil d’Etat réexaminera au fond la suspension de Clémence Calvin dans les prochains mois », rappelle l’institution.