Jean-Eric Vergne saute de joie avec ce titre à New York, le dimanche 14 juillet. / Brad Penner / USA TODAY Sports

Un Français a célébré en fanfare le « Bastille Day » de l’autre côté de l’Atlantique. Jean-Eric Vergne (DS/Techeetah) est devenu, dimanche 14 juillet, champion du monde de Formule électrique pour la deuxième fois consécutive en terminant 7e de la 13e et dernière épreuve de la saison disputée à New York. La course a été remportée par le Néerlandais Robin Frijns (Envision). Le Suisse Sébastien Buemi (Nissan), qui a terminé 4e, s’empare lui de la deuxième place du championnat.

Vergne, 29 ans, a géré sa course après être parti 12e sur la grille. Il lui suffisait de terminer dans les huit premiers et qu’aucun de ses rivaux directs ne remporte la course pour assurer son titre.

« En partant au milieu du peloton, je devais être assez agressif au départ et prendre un peu de risques, mais cela a payé et j’ai géré la situation », a souligné le pilote français après l’arrivée. « J’ai tellement d’émotions qui me parcourent en ce moment et je suis très fier de faire partie de mon équipe qui remporte également le titre. »

Une discipline de plus en plus attractive

Son écurie DS/Techeetah enlève, elle, le titre constructeurs. La marque du groupe français PSA s’est associée cette année à l’écurie chinoise Techeetah qui s’était fait souffler l’an dernier le titre par Audi dans la dernière épreuve, également courue à New York.

Deux des principaux rivaux de Vergne pour le championnat, le Brésilien Lucas di Grassi (Audi) et le Néo-Zélandais Mitch Evans (Jaguar), se sont accrochés dans le dernier tour.

Vergne est le seul pilote à être parvenu à remporter trois épreuves cette saison dans cette discipline très disputée et qui attire de plus en plus de constructeurs qui cherchent à développer des véhicules de série électriques. Mercedes et Porsche doivent notamment la rejoindre l’an prochain.