Le parquet de Rouen a ouvert une enquête après la mort d’un homme de nationalité guinéenne âgé de 31 ans, samedi 21 juillet, des suites de ses blessures après une violente agression alors qu’il se trouvait à bord de son véhicule dans la commune de Canteleu (Seine-Maritime), en début de soirée, vendredi.

Le déroulement précis de l’agression subie par Mamadou Barry, chercheur à l’université de Rouen-Normandie, restait inconnu dimanche. « Les investigations sont en cours. Les auditions et vérifications devraient permettre de préciser le déroulement des faits », a indiqué le procureur de Rouen, Pascal Prache, dans un message à l’Agence France-Presse.

Le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, a déclaré sur Twitter que « tout est mis en œuvre pour identifier et interpeller l’auteur de l’agression qui a coûté la vie à Mamadou Barry ». L’auteur des faits n’avait, dimanche après-midi, pas été interpellé. Dans son message, M. Castaner précise qu’« il appartiendra à la justice de faire toute la lumière sur cet acte odieux. Mes premières pensées vont à ses proches dont je partage l’émotion et l’indignation. »

Selon une source policière citée par France 3 Normandie, la mort de M. Barry serait due à des « lésions cérébrales » provoquées par l’agression, décrite comme étant « d’une extrême violence ». Il serait tombé dans le coma peu après, avant de mourir au centre hospitalier de Rouen, samedi. Le think tank Thinking Africa, dont M. Barry était membre, a déclaré dans un communiqué perdre « un homme de valeur, un conciliateur, un brillant intellectuel pluridisciplinaire ».