Le groupe d’ingénierie pétrolière TechnipFMC a annoncé mardi 23 juillet avoir remporté un contrat « majeur » de 7,6 milliards de dollars auprès du numéro deux du gaz russe, le groupe privé Novatek, pour trois terminaux gaziers en Sibérie occidentale.

Ce contrat porte « sur l’ingénierie, la fourniture des équipements et la construction auprès de Novatek et de ses partenaires » dans le cadre du projet de gaz naturel liquéfié Arctic LNG 2, a indiqué le groupe franco-américain dans un communiqué.

« Reconnaissance du savoir-faire »

Le contrat, « d’une valeur consolidée » de 7,6 milliards de dollars est plus de deux fois supérieur au chiffre d’affaires réalisé par le groupe en 2018 (3,3 milliards de dollars). A la fin de l’année dernière, il affichait un carnet de commandes de 14,6 milliards de dollars.

« Le projet comprendra trois trains de gaz naturel liquéfié (GNL), d’une capacité de 6,6 millions de tonnes par an (mtpa) chacun et qui seront installés sur trois plateformes gravitaires en béton », a ajouté le groupe franco-américain. « Ce projet est une reconnaissance du savoir-faire et des compétences de nos équipes, ainsi que de leur capacité à mener à bien les projets les plus ambitieux et innovants », s’est félicité Nello Uccelletti, président des activités Onshore/Offshore de TechnipFMC, cité dans le communiqué. « Il confirme aussi le leadership de TechnipFMC tant sur le marché du GNL que dans la transition de l’industrie mondiale de l’énergie », a-t-il ajouté.

Le groupe précise qu’il réalisera ce projet « sur une base clé en main et remboursable ».

7 milliards de barils

Arctic LNG 2 est situé sur la péninsule de Gydan, dans le Nord de la Sibérie, à une trentaine de kilomètres de Yamal LNG, qui a démarré la production de gaz en décembre 2017 dans l’Arctique russe.

Il est prévu que le projet atteigne une capacité de production de 19,8 millions de tonnes par an, soit 535 000 barils équivalent pétrole par jour, en puisant dans plus de 7 milliards de barils équivalent pétrole de ressources d’hydrocarbures du gisement onshore de gaz à condensats d’Utrenneïé.

Le groupe français Total a signé en mars un accord « définitif » lui octroyant une prise de participation de 10 % dans ce projet de gaz naturel liquéfié.